Héritage Camille Albane
Originaire d’Avignon, Camille Albane, de son vrai nom Jeanne Dereux, rêve de travailler dans le milieu de la coiffure. Mais elle ne peut pas compter sur l’aide de ses parents qui s’y opposent. Elle passe alors son baccalauréat en philosophie qui, elle l’ignore encore, lui sera bientôt très utile dans son approche et son écoute des femmes. Son bac en poche, elle décide de se lancer dans la coiffure et commence par travailler pour un grand salon à Avignon. Mais Jeanne est ambitieuse, et n’a qu’un rêve en tête : rejoindre Paris pour entrer dans l’un de ces grands établissements prestigieux connus de toute la profession. Alors au fait de la notoriété de Jacques Dessange, elle décide de monter à Paris pour tenter sa chance !
De Jeanne Dereux à Camille Albane
Originaire d’Avignon, Camille Albane, de son vrai nom Jeanne Dereux, rêve de travailler dans le milieu de la coiffure. Mais elle ne peut pas compter sur l’aide de ses parents qui s’y opposent. Elle passe alors son baccalauréat en philosophie qui, elle l’ignore encore, lui sera bientôt très utile dans son approche et son écoute des femmes.
Il lui faudra persévérer et travailler sans relâche, apprenant les techniques de coupes directement sur les perruques, avant d’être considérée par M. Dessange comme l’un de ses meilleurs éléments.
Fin 1969, lorsque l’occasion de reprendre le salon Jacques Dessange de la rue Bonaparte à Saint-Germain-des-Prés se présente, elle saute le pas. Bien qu’un peu anxieuse, en quelques mois seulement, elle transforme le lieu, et le marque de sa personnalité : élégant mais décontracté et convivial. Si bien que le salon est renommé « Camille Albane pour Jacques Dessange », jusqu’au lancement de la franchise en 1994.
Loin du salon Jacques Dessange du 37, avenue Franklin D. Roosevelt que fréquentent les stars françaises et internationales, le salon Camille Albane attire, lui, femmes aisées du quartier et artistes : Régine Deforges, Sonia Rykiel, Chantal Thomass ou encore Emmanuelle Khanh s’y croisent.
L’évolution du marché de la coiffure et l’arrivée de l’enseigne Camille Albane
Au début des années 90, le marché de la coiffure voit arriver de nombreux salons pratiquant des tarifs très bas, et s’organise entre enseignes « bas de gamme » et établissements plus luxueux. Face à ce constat, Jacques Dessange, businessman aguerri, pense une marque intermédiaire en accord avec les besoins des consommatrices d’alors : trouver le meilleur service et le meilleur produit au meilleur prix. C’est ainsi qu’ouvrent les premiers salons Camille Albane qui deviendront très vite une franchise reconnue.
Il est alors primordial que les deux enseignes aient chacune leurs spécificités : au début des années 90, Jacques Dessange représente une image « Paris Rive droite » très statutaire où la classe sociale et la renommée des lieux fréquentés jouent un rôle très important, quand Camille Albane est plutôt « Paris Rive gauche » où femmes libérées, artistes et intellectuelles se côtoient dans des adresses confidentielles. Chez Camille Albane, l’ambiance est plus intimiste, les salons sont situés dans les centres de vie, en faisant ainsi des lieux de proximité.
Le développement de la Franchise Camille Albane
Sur le modèle du salon rue Bonaparte « Camille Albane pour Jacques Dessange », M. Dessange et Jeanne Dereux imaginent une franchise. À partir de 1994, l’enseigne Camille Albane est alors proposée en priorité aux franchisés Jacques Dessange et à leurs meilleurs coiffeurs. La confiance, la transmission et le savoir-déléguer ont toujours été des piliers forts pour les deux enseignes permettant ainsi de faire évoluer les collaborateurs ambitieux et volontaires. Les franchisés Jacques Dessange peuvent alors développer leur activité tout en bénéficiant de l’expertise du Groupe en devenir. Cela leur permet ainsi d’ouvrir un autre salon et d’avoir un réel atout : occuper un nouveau secteur du marché au sein de leur ville. Ils peuvent y faire progresser leurs équipes tout en touchant une nouvelle clientèle. Face au développement rapide de cette nouvelle franchise, une grande attention est portée au respect du concept et des valeurs de la marque. C’est ainsi qu’ouvre l’Académie Camille Albane en 1996, permettant aux collaborateurs de venir se former régulièrement pour assurer une cohérence des techniques et de l’image à travers tout le réseau. Toujours à l’écoute des besoins des clientes en salon, l’enseigne Camille Albane lance en 1999 ses propres produits capillaire puis peu après, sa ligne de maquillage, le tout distribué exclusivement dans ses salons. Pour rendre l’expérience en salon encore plus exclusive, l’accent est mis sur la coloration, si chère à Camille. Tous les collaborateurs sont formés pour posséder une parfaite maîtrise de la colorimétrie, faisant de Camille Albane la référence haut de gamme en matière de couleurs. Le concept « coiffeur-coloriste-maquilleur », concept phare de la marque Camille Albane, naît en 2004. Camille trouve frustrant de devoir faire passer la cliente d’expert en expert pendant son passage au salon. Véritable atout de la marque, la polyvalence des collaborateurs permet de créer une réelle complicité entre le coiffeur et sa cliente et de lui offrir un confort optimal.